top of page

Les définitions - douleurs et maladies physiques

Le mot douleur n'a pas toujours la même signification.

 

La douleur aiguë

 

Ce sont des signaux d'alarme que notre organisme nous envoie en cas de danger, de surmenage ou de maladie. Ils sont naturels et essentiels à notre survie. Ces douleurs disparaissent aussi rapidement qu'elles sont apparues, dès que leurs causes ont été éliminées.

 

La douleur chronique

 

Il s’agit de chronicité si elles persistent pendant plus de trois mois. C’est pourquoi il est important de les traiter de façon rapide pour éviter que la douleur chronique ne se transforme en maladie plus grave.

La mémoire de la douleur (la mémoire cellulaire) persiste.

Nos cellules enregistrent toutes les expériences des chocs émotionnels, douleurs, colères, joies, peines. De ces états peuvent découler des problèmes structuraux et fonctionnels chez l’enfant et l’adulte : colonne vertébrale, tête, bassin, pathologies chroniques (fatigue, entorse, déprime, sinusite, tendinite, migraine, ballonnements), désadaptation au stress.

 

Dépression (mémoire immatérielle)

 

La personne dépressive exprime son mal-être à travers son corps : cellules de la peau, os, muscles, organes, sang, hormones, adrénaline et noradrénaline. Le but est de déterminer les causes sous-jacentes de la dépression. Quel est l’évènement de ma vie (de mon passé) qui me ronge encore intérieurement ?

Les blessures peuvent être les suivantes : rejet, abandon, humiliation, trahison ou injustice.

Quels sont les symptômes de la dépression ?

• Tristesse ou désespoir

• Dévalorisation et culpabilité

• Perte d'intérêt ou de plaisir à la plupart des activités quotidiennes

• Problèmes de concentration, de mémorisation ou de prise de décisions

• Ralentissement du cours de la pensée* ou bradypsychie

• Perte ou prise de poids en raison de modifications de l'appétit

• Dormir trop ou pas assez

• Agitation, difficulté à rester en place

• Sensation de fatigue ou de lassitude intense généralisée (appelée aussi asthénie)

• Sensation de culpabilité sans raison évidente

• Pensées morbides ou suicidaires

• Troubles digestifs, parfois douloureux, tels que nausées, vomissements, constipation, sécheresse buccale

• Troubles de la sexualité, perte de la libido (désir sexuel)

• Isolement social

• Crises de larme et de colère

• Irritabilité et agitation (ces symptômes sont davantage rapportés par l’entourage du sujet, ce dernier n’ayant pas toujours conscience de son état)

• Déni de la maladie* ou anosognosie (en dépit de ses troubles et de sa souffrance morale intense, la personne n’a pas conscience de sa maladie et en occulte la gravité)

Le langage des émotions et des organes

Le choix des mots dans le langage populaire pour signifier ce que nous ressentons fait parfois état des liens entre les organes et les émotions. Malgré cela, peu de gens connaissent la relation entre une émotion et son organe de mise en « storage ». Par exemple, nous disons ou entendons dire de quelqu’un qu’il est « vert de rage (ou acide) », ce qui se réfère au foie ; que notre cœur est rempli de joie, ou que nous avons le cœur brisé ou le cœur froid (l’énergie négative du cœur) ; que notre estomac est noué, que nous ressentons une peur viscérale.

 

Mémoire cellulaire

 

Les cellules du corps ont aussi une mémoire émotionnelle. Elles gardent en souvenir les bons moments, mais aussi les mauvais, les blessures, toutes sortes d’émotions comme la peur, la tristesse, la colère, etc. Les manifestations des émotions négatives déclenchent des phénomènes de stress dans le corps qui provoquent des allergies, de l’obésité et des maladies psychosomatiques comme des douleurs, la dépression, des difficultés de dormir, etc. La mémoire et l’intelligence active ne se trouvent pas seulement dans le cerveau. On les localise dans les muscles, dans les os, dans nos viscères, dans nos glandes, jusque dans les bactéries. Nos cellules nous transmettent ce qui a marqué nos aïeux au sujet de leurs vécus, histoires, maladies, problèmes, douleurs, etc.

Les cellules sont sensibles et les moindres perturbations peuvent déclencher des catastrophes ou des miracles. Nos muscles ont une mémoire cellulaire autonome, la mémoire proprioceptive est capable de mémoriser un choc physique ou émotionnel et de transmettre l’information de cellule en cellule à mesure qu’elles se renouvellent. Elles peuvent même faire passer l’information aux générations suivantes, si un problème grave n’a pas été résolu.

Le corps stocke dans sa mémoire les souvenirs des bons comme des mauvais moments. Le stress et la dépression renforcent ces blessures qui modifient le comportement et se transforment en douleurs.

Les chocs physiques et émotionnels laissent d’étranges traces. Le cerveau peut oublier, mais la mémoire du corps (le soma) s'en souvient. Il peut arriver que le choc soit si violent que le système nerveux central se protège de la folie en refoulant l’information dans le soma. En quelque sorte, il modifie la programmation cellulaire sans que notre cerveau en garde un souvenir.

 

Toucher Conscient

 

Lorsque la conscience est en désaccord, elle déclenche un conflit dans le système corps-esprit.

C’est la capacité d’un mode de conscience (l’esprit) de corriger les troubles enregistrés dans un autre mode de conscience (le corps).

L’état émotionnel négatif, conscient ou inconscient, provoque une baisse du système immunitaire.

Le toucher conscient nous permet une écoute, une lecture du corps progressive des sensations, des sentiments et d’observer les informations présentes dans notre corps jusqu’au niveau de nos tissus.

bottom of page